Flexi-salariat : on vous explique les enjeux

Fév 17, 2021 | Blog | 0 commentaires

Il y a encore quelques mois, le remote ou flexi-travail ne faisaient pas parti des codes et usages du salariat. Plus encore, beaucoup de managers y étaient extrêmement réticents (rappelez-vous, le fameux télé-travail = télé sans travail). Et pourtant, début 2020, les cartes ont été rebattus. Grèves, puis covid-19 oblige, beaucoup de salariés ont été contraints et forcés de rester chez eux et de télé-travailler

Certains restent déçus de l’expérience et ne souhaitent qu’une chose, retrouver leur open-space et l’ambiance du bureau et des déjeuners avec leurs collègues. Pour d’autres (et ils sont plus nombreux!), le constat est bien différent. Ceux-ci se sont révélés plus productifs et efficaces en télé-travail qu’ils ne l’ont jamais été : espace et journées plus silencieuses et propices à la concentration, horaires qui fit mieux avec son rythme naturel, moins de pression quotidienne, du temps gagné à ne plus réaliser les trajets domicile-travail… À tel point qu’ils voudraient prolonger l’expérience ! En effet, un salarié francilien sur deux voit dans le « flexi-travail » un levier essentiel d’efficacité.

 

Toutes les entreprises devront-elles s’adapter à ce nouveau mode de travail “flexi-salariat”? Quels sont les enjeux ?  

 

Améliorer l’aménagement de l’espace de travail au bureau 

 

Télétravail ou bureau, bureau ou télétravail… Le débat semble se concentrer sur cette dualité. Pourtant, les possibilités sont multiples, et les entreprises disposent d’un éventail de possibilités pour proposer à leurs salariés des espaces de travail hybrides et optimisés. Les pépinières et incubateurs l’ont compris en premier (il suffit d’entrer chez Pépinière 27, ou encore Le Square pour s’en rendre compte), aux entreprises maintenant de prendre le tournant de “l’activity based workplace”. Il s’agit d’adapter les espaces aux différents besoins et modes de travail, plutôt que de ne proposer que des lieux aseptisés et dénués de réflexion utilitaire. Terminé le classique open-space, demain, l’espace s’adapte à l’activité : se concentrer, se réunir, téléphoner, rester au calme, brainstormer…  

 

Les enjeux ? Envisager un environnement de travail plus attractif et fidélisant pour ses salariés, capitaliser sur des espaces propices aux échanges spontanés, à la collaboration, à l’émergence de nouvelles idées. Pour faciliter l’adoption de ces modes de fonctionnement et de ce type d’aménagement par les entreprises, le projet doit faire l’objet d’un accompagnement adapté. Mais le jeu en vaut la chandelle. À la clé ? Des salariés plus motivés, productifs, responsabilisés, et attachés à leur entreprise. Et une appartenance qui n’est pas mise en péril !

 

 

Avoir le choix de son lieu de travail

 

Les deux tiers des salariés interrogés indiquent ne pas se sentir libres du choix de l’endroit où ils veulent travailler. La seule alternative souvent proposée à la rigidité des murs de l’entreprise reste quelques jours de télétravail autorisés chaque année. Chez les salariés, la question de la confiance se pose inexorablement. La moitié des salariés interrogés estiment notamment devoir “être visibles au bureau” afin que leur manager perçoive qu’ils travaillent. 

Les enjeux ? Envisager une flexibilisation des règles associées au télétravail dans les entreprises afin de responsabiliser et fidéliser les salariés. L’idée n’étant pas que tout le monde reste chez soit la totalité de la semaine, mais plutôt d’en faire une option envisageable pour les salariés. Option qu’ils pourraient se sentir libre d’utiliser quelques jours par mois, sans pression managériale ou culpabilisation. Sans parler de la réduction du temps de trajet domicile-travail, et le gain d’efficacité considérable que cela implique. 

 

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